Vendredi 15 mars – Dimanche 31 mars
Shockwave
Mihai Grecu
2023 / Roumanie
Salle Gilbert-Gaillard
Horaires d’ouverture :
Du mardi au samedi de 13h à 19h
Le dimanche de 14h à 18h
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Vendredi 15 mars – Dimanche 31 mars
Horaires d’ouverture :
Du mardi au samedi de 13h à 19h
Le dimanche de 14h à 18h
Shockwave est une réflexion métaphorique sur la technologie et ses conséquences possibles. À chaque zoom, la narration se déploie, révélant des couches complexes de rêves de l’espace latent, représentant des paysages et des situations entièrement générés par l’intelligence artificielle et thématiquement liées au début de l’ère atomique.
Cette oscillation entre la créativité humaine et le calcul informatique souligne la dichotomie de l’ère de l’intelligence artificielle elle-même, une dualité paradoxale qui continue de hanter notre conscience collective. Alors que le zoom infini s’enfonce dans les conséquences cataclysmiques de la catastrophe nucléaire, le paysage se transforme continuellement en couches de complexes compositions de fragments de rêves profonds de l’intelligence artificielle.
Shockwave est un rappel métaphorique du coût inexorable du progrès scientifique, une réflexion sur le précipice de l’anéantissement. La peur de la technologie de l’IA est un écho des craintes suscitées par le développement de la technologie nucléaire au cours du XXe siècle.
Mihai Grecu est plasticien et réalisateur de nationalité Roumaine, diplômé du Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, il vit et travaille à Paris. Oscillant entre cinéma expérimental et créations en images de synthèse, son imagerie singulière met en œuvre des visions oniriques traversées par des allégories politiques, des objets surréalistes, architectures modifiées et personnages-symboles.
Il est lauréat du Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma pour son œuvre documentaire.
Son travail filmique et artistique a été montré et primé dans des nombreux festivals de film (Rotterdam, Festival du Nouveau Cinéma à Montréal, Clermont Ferrand, Videobrasil) et expositions (“Dans la nuit, des images” au Grand Palais, “Labyrinth of my mind” au Cube, “Studio” à la Galerie Les filles du Calvaire, Ars Electronica etc).
Crédits :
Mihai GRECU (Roumanie)
Vidéo réalisée avec une intelligence artificielle, 4‘ 44’’, 2023
Propos recueillis par Fanny Bauguil, professeure relais à VIDEOFORMES
C’est une installation vidéo immersive sur le thème de l’ère atomique. On voit un mouvement infini qui suit a travers temps et espace une onde de choque d’une explosion nucléaire. C’est une œuvre sans son.
Une interprétation par l’intelligence artificielle de la découverte de la bombe atomique et de ses conséquences. En miroir des peurs que beaucoup de gens partagent en ce moment sur l’avènement de l’IA
Shockwave est une réflexion métaphorique sur la technologie et ses conséquences possibles. À chaque zoom, la narration se déploie, révélant des couches complexes de rêves de l’espace latent, représentant des paysages et des situations entièrement générés par l’intelligence artificielle et thématiquement liées au début de l’ère atomique. Cette oscillation entre la créativité humaine et le calcul informatique souligne la dichotomie de l’ère de l’IA elle-même, une dualité paradoxale qui continue de hanter notre conscience collective.
Alors que le zoom infini s’enfonce dans les conséquences cataclysmiques de la catastrophe nucléaire, le paysage se transforme continuellement en couches de complexes compositions de fragments de rêves profonds de l’IA.
“Shockwave” est un rappel métaphorique du coût inexorable du progrès scientifique, une réflexion sur le précipice de l’anéantissement. La peur de la technologie de l’IA est un écho des craintes suscitées par le développement de la technologie nucléaire au cours du 20e siècle.
Oui, première présentation publique. Oui cela a nécessité la génération de plusieurs dizaines d’ environnements IA concentriques qui sont reliés grâce un un script informatique pour créer une séquence vidéo sans saccade.
En général je cite des influences qui viennent de plusieurs périodes historiques: Desiderio Monsu, Odilon Redon, Gustave Moreau, Piranesi ou plus récents Richard Serra, Matthew Barney,
Ryoji Ikeda, Werner Herzog…
Dans cette installation je fais référence notamment à “Part 8” de la saison 3 de “Twin peaks” de David Lynch et au film Oppenheimer de Christopher Nolan
Comme tous les environnements informatiques visuels dans cette séquence doivent être reliés c’est très complexe d’élaborer le passage d’un environnement vers l’autre. Ensuite les recoller dans une seule sequence via des scripts automatiques pour avoir le mouvement infini de zoom out s’est avéré très complexe aussi
https://www.instagram.com/thegrecu/
infini AI intelligence artificielle nucléaire dystopie atomique
J’ai commencé à faire de l’art numérique en 2003, et depuis j’ai créé avec de nombreux types d’outils: video, animation 3d, réalité virtuelle et intelligence artificielle.
Je n’arrive pas à vivre avec ma création purement artistique donc je dois travailler également sur des projets commerciaux.